“Easily the best I ever had” (33)

⚠️Ce récit fictif est à caractère érotique. Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, ce texte est donc interdit aux mineurs⚠️

Chapitre 33 : L’appel

Ce moment que Julien avait passé avec Aurélie fut passionné, mais n’avait en réalité qu’une seule finalité : que cette dernière enfante. C’est elle qui nous l’avait proposé, certes, mais j’ai toujours du mal à me faire à cette idée, qu’elle va nous le donner, même si une moitié de notre couple en est le père.

C’est un matin, les gueules un peu dans les nuages après une nuit plutôt calme mais qui a vu notre désir sexuel satisfait, que mon téléphone sonne. Je vois ce nom s’afficher, j’hésite mais il ne sert à rien de reculer. La voix encore un peu cassée – voix matinale quoi -, je réponds à cet appel qui ne sera pas sans conséquence, je stresse rien que d’y penser. Aurélie a l’air heureux. Elle n’arrive même pas à contenir son émotion lorsqu’elle m’annonce que… c’est raté. Elle se dit vraiment déçue et désolée, et ne cesse de pleurer. Ce que j’avais pris pour de la joie était en fait sa tristesse pour nous. Je lui dit que ça n’est absolument pas grave, et qu’elle n’a pas à s’en vouloir, que c’est déjà extrêmement généreux de sa part d’avoir essayé.

Au moment où elle me demande si Julien est disponible à telle date – celle de l’ovulation -, je ne peux m’empêcher de lui répondre qu’il est hors de question que nous profitions d’elle. Je sais qu’elle ne veut plus d’enfant et que c’est par pur altruisme qu’elle veut nous aider. Mais envoyer mon mec coucher avec elle à chaque fois qu’il y a moyen qu’elle soit en cloque, ça me met dans une gêne pas possible. Alors je précise que peut-être plus tard, dans quelques mois, on verra, mais qu’on reste en contact.

Attristée, elle insiste. Je lui répète que nous refusons d’abuser de sa gentillesse, et que nous trouverons, qui sait, un autre moyen.

Nous nous saluons, puis je raccroche.

« Toi tu m’as l’air chafouin. », me taquine Julien.

« J’imagine que t’as compris le déroulé de cette histoire téléphonique. », répondis-je.

« Ouais, et ce que j’ai aussi compris, c’est que t’es un mec génial. On sentait à quel point tu pensais à elle, porteuse potentielle de notre futur gosse. Ça m’a ému. »

Des larmes commencèrent alors à couler de ses joues ? Déception ou résultat de l’émotion décrite juste avant ? Je n’en sais rien mais décide de l’embrasser tendrement, et de faire se balader mes mains partout sur lui, et plus particulièrement sur une zone qui n’arrivait pas à retrouver une taille normale. Zone que j’ai caressée, et que mes lèvres ont célébrée. Cet hommage a conclu sur un feu d’artifice, un râle, et un baiser de remerciement.

Il était temps désormais de réfléchir. Enfant ? Pas d’enfant ? Si oui, adoption, comme prévu à l’origine, sauf que maintenant nous somme époux ? Cette question allait devoir être étudiée, car elle n’est pas à prendre à la légère.

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