« Le travail c’est la santé »… qui commence à m’échapper

On dit souvent de moi que je suis à l’écoute des gens, que je possède une capacité d’empathie élevée. C’est flatteur, et me pousse à l’être de plus en plus.

Cependant, il y a une personne que je ne sais pas écouter : moi-même. Ou du moins était-ce le cas jusqu’à aujourd’hui. J’ai tout donné au travail (au point d’en faire un malaise début octobre), toujours fait le maximum pour faire vite mais surtout bien, et ça semblait me convenir,

Cependant, c’était nager dans le déni d’un travail aliénant, d’une hiérarchie qui se fout de votre santé, et de journées plus routinières et crevantes les unes que les autres. Mon organisme n’est pas fait pour des horaires aussi mal répartis, et me l’a fait comprendre ce jour, fort heureusement j’ai cette fois entendu le signal avant l’effondrement.

Le seul effondrement dont je veux entendre parler, c’est celui du système dans lequel mes collègues et moi sommes enfermé.e.s – comme beaucoup d’autres étudiant.e.s et jeunes actif.ve.s -, pas celui de notre santé. Alors à partir d’aujourd’hui, je ne vais plus bosser, je vais m’arrêter, m’écouter, et trouver une voie qui ne me fera pas me prendre le mur parce que trop obnubilé par la performance.

Ma démission est plus qu’envisagée, tout comme l’entrée dans le milieu du social, par un chemin qui peut-être celui d’un stage professionnalisant, par exemple. Il faut aussi dire que ma baisse de régime est due à la période des fêtes de fin d’année, que je déteste vraiment. Chaque fois c’est la même chose, la fin du mois de novembre annonce une perte de moral assez conséquente, et un ras-le-bol de cette ambiance faussement joyeuse pendant laquelle il faudrait aimer tout le monde.

Il me faut me ressourcer, parce que de peu le burn-out j’ai frôlé.

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